Le Diag une fois 'bien" adulte - pour, contre, bien au contraire?

et bien merci pour ce premier retour 🙂
tu dis "merci Marine", le nom de la jeune qui en a parlé?

Mon ex a passé les tests et a été révélée HPI. Elle s'est mis en tête qu'au vu de mes réactions j'étais sûrement papareille, comme elle. Du coup je suis allée voir une psy spécialisée sur le sujet qui m'a confirmé que je n'étais pas HPI... mais par contre Asperger.
Les différences avancées par la psy :
HPI émotionnel / Aspi factuel
HPI beaucoup de drames / Aspi peu ou pas
HPI faux-self / Aspi incompréhension des attentes sociales
HPI agit en fonction des besoins des autres / Aspi fait passer ses besoins d'abord
HPI doué pour tout, beaucoup de centres d'intérêt / Aspi centres d'intérêt restreints et focalisation

À cette annonce, il y a eu le soulagement d'obtenir enfin une clé de compréhension sur certains aspects qui pouvaient interpeler les autres, mais cela ne m'empêchait pas de vivre avant, ni ne me perturbait plus que ça.
Il y a eu ensuite le rejet, parce-que le HPI est associé à un supercerveaudelamorkitue, alors que l'Asperger est un autiste, avec tout ce qui est associé à ce "handicap... social". Comme si je me découvrais une pathologie alors que jusque là j'étais bien.
Et puis finalement, après moult recherches, l'aspect pathologique s'est estompé pour laisser place à des éléments de compréhension sur mes réactions et mon comportement afin de pourvoir agir pour faire progresser ce que je pense être nécéssaire.

Maintenant je cherche des allumés comme moi. 😅

La question "test ou pas test" a déjà été beaucoup évoquée sur les forums, notamment ici, au cas où cela vous intéresse :

https://www.apie-people.com/forum/communaute/temoignages/peut-on-se-dure-hp-sans-avoir-fait-de-test-17911

J'ai pris plusieurs coups, certains dur a encaisser, d'autres moins.
Le premier c'était en 2018 je crois, quand on cherchait des réponses aux fonctionnements "atypique" de notre fils, j'avais du m'asseoir, toute ma vie défilait sous mes yeux.
Je m'explique beaucoup et de partout sur ce forum,et ça aide plus qu'on ne le pense, alors n'hésitez pas.
Et puis j'ai pris d'autres claques, encore et encore,mais finalement,on avance bien en se prenant des claques.🙂
Test ou pas test,faut savoir s'écouter surtout.

Un point me chagrine dans l'opposition HPI / Aspie. J'entends bien qu'elle a été simplifiée pour illustrer le propos, mais cette opposition me paraît un peu simpliste et trop manichéenne. Je doute que la différence ne soit que si peu nuancée dans les faits que pour la "majorité statistique" d'un sujet encore bien méconnu et mal compris. Je pense que les cases dans lesquelles on cherche encore à nous faire rentrer sont encore assez mal définies et sans doute plus poreuses qu'on peut aujourd'hui le croire... On ne parle pas ici de maladie, mais de différence. Or la différence est souvent plus subtile qu'elle ne le paraît.

Rhaaaaa... Si tu m'encourages, @leberger, je vais aller au fond de ma pensée et cracher ma Valda 😉

Entendons nous bien, mon propos n'engage que moi. Je n'ai qu'assez peu de faits pour l'étayer et suis moi-même très très très prudent avec l'idée qui tient pas mal de l'intuition. Mais je n'exclue pas l'hypothèse qu'en fonction d'étapes plus ou moins fulgurantes de compréhension et conscience profonde de soi et d'autrui, de guerison de traumas conscients ou inconscients, certains individus puissent être diagnostiqués Apsie un jour et zèbre à un autre moment de sa vie. Ou l'inverse. Ou les deux à la fois.

Ceci car :
1 : on sait que nombre de névroses / peurs / trauma / traumatismes ont un effet concret et observable sur certains comportements (notamment sociaux) qu'on pense aujourd'hui "clé" (ou pas loin...) dans la différenciation HPI / Apsie ;
2 : nombre de thérapies ont prouvé leur efficacité d'un point de vue clinique et (dans certains cas) d'un point de vue neuropsychiatrique ;
3 : les neurosciences ont découvert et prouvé une relative plasticité du cerveau et le caractère "réversible" de certains "reflexes" et comportements acquis pendant la petite enfance, à l'adolescence ou à l'âge adulte. Ceci dans une mesure qui reste à établir, bien entendu, sur des comportements qui restent encore à étudier et sous réserve d'absence de lésion ou anomalies physiques sur les zones clés ;
4 : parce que l'anecdote m'amuse, m'effraie, mais fait réfléchir, on a attribué en 1949 un (demi) prix Nobel à Egas Moniz pour ses travaux sur... la lobotomie ! Ce qui montre, s'il en était besoin et de façon brutale, j'en conviens, que les Sciences évoluent et heureusement ! Mais il n'y a pas si longtemps, un point de QI suffisait à vous faire dire que vous étiez ou pas "surdoué". Un terme discutable et discuté pour un test discutable et discuté, puis abandonné au profit d'un nouveau... @zozotte a ouvert un sujet très intéressant sur l'humilité ; les Scientifiques (avec un grand S) sont des gens modestes, mais la science (mal) vulgarisée n'est qu'une religion comme une autre. Tout aussi respectable, si on a l'humilité de douter de sa foi ou au moins de la questionner de temps à autres ;
5 : parce que pourquoi pas ! Peut-être un jour découvrira-t-on que le cerveau des atypiques ne répond pas, ou qu'en partie à la physique classique mais davantage (et/ ou même ne serait-ce qu'un peu...) à la physique quantique ! Pour ma part, l'idée me fait sourire, mais je me dis que le principe d'incertitude, les coefficients complexes, certains paradoxes (celui du chat étant mon préféré 😉 et autres sauts ou principe de correspondance ne tiennent peut-être pas que de la métaphore ou de la blaguounette un peu facile... Surtout si l'on ajoute le fait que la mécanique quantique, y'a quand-même assez peu de gens qui la "comprennent" et qu'il ne semble pas y avoir de consensus solide sur les postulats de base... 😉

Curieusement, ça me ferait presque regretter de ne jamais m'être fait diagnostiquer parce que vu d'où je partais et où je suis aujourd'hui, si je l'avais fait une fois tous les 6 ou 7 ans, je ne serais pas étonné du tout qu'on ait des surprises !

Bonsoir,
@MimiG, nous sommes tout, plus ou moins. Et surtout mélange. Celui qui catégorise, et surtout, oppose des particularités est un i.... .
Dame nature est bien meilleure de la chanoine Kir pour les mélanges. Pour moi, le terme ASPIE regroupe l'entiéreté de ceux qui se sentent "hors normes". Je pense mais ne dit pas [tout le monde] La norme est une espéce de milieu auquel peu sont réellement placés. Les plus proches vont, plutôt bien, et plus l'éloignement est important, plus le grand écart est obligatoire, facteur de toutes étrangetés et "maladies".
Cela n'engage que moi, mais c'est un ressenti très profond et que l'ensemble de ce que je perçois me fait valider.
Je n'ai pas le besoin, ni l'envie d'aller lire, chercher, ce que d'autres ont penser, imaginé, expérimenter. Mon quotidien est suffisament rempli par la Vie, qui ne me laisse peu de temps pour vouloir vivre par procuration. En interaction avec la Nature au sens large, dont les Humains font partie.
Cela ne veut pas dire que je ne dévore pas des fictions, plus ou moins réelles, qu'elles soit en mots, en notes, en images, ...
et @LeBulluc, nous sommes tous des chats dans une boîte. Le jour où tu ne posteras plus, qui sauras dans quel monde tu te trouveras ! Et pour le cerveau, et l'univers en général, je sens que le physique n'a rien de la physique. Des découvertes vont se succéder, peut être approcher de la, plutôt d'une, vérité. Jusqu"à la suivante...
🥰

"Alors, je leur ai dit le jardin est unique, il échappe au vulgaire. Sa pratique - sans laquelle il ne saurait exister - est le biais naturel d'une transcendance. Il est pour vous."
Gilles Clément
La dernière pierre

@MimiG, nous sommes, je crois parfaitement d'accord sur le fond ! Lectures, apprentissage, expériences et même diagnostique sont des briques avec lesquelles on se contruit plus ou moins vite, plus ou moins facilement et... plus ou oins bien. Le savoir, les expériences des autres, qu'on croise, qu'on rencontre ou qu'on lit, sont des contributions dont on fait ce qu'on peut avec les capacités du moment. On les agrège plus ou moins bien, il y a des briques en double, d'autres dont on ressent un manque, d'autres qu'on sent (croit ou craint) friables... Parfois une de plus fait écrouler tout ou partie et on reconstruit en profitant de l'expérience pour se remettre en question les fondations, faire du tri dans les briques écroulées, et écarter les moins robustes en découvrir qui font des pilliers solides...

Le diagnostique est une brique comme une autre. Certains l'ont eu et ont sans doute pu bâtir dessus ; d'autres ont construit différemment sans cette pièce mais si l'édifice tient bien debout, la pièce n'est pas considérée comme maîtresse. Et/ou elle fait peur car elle pourrait mettre à mal l'édifice si elle ne s'y imbrique pas si bien que ça... Ca dépend aussi ce qu'on est en train de construire parce qu'on a rarement un plan, encore moins un pas à pas. Et si on construit à deux, ca devient vraiment plus complexe, j'imagine...

Je pense que dans tous les cas, c'est long, jamais fini et qu'étudier toutes les briques qu'on peut trouver, partager en chemin est intéressant si on les critique et vérifie la stabilité du matériau dans le temps. Et puis faut laisser le temps de sécher avant d'attaquer les finitions, sinon, un jour où l'autre, ça craquelle et fissure...

hé bien merci @zozotte, @paradox, @LeBulluc, @leberger, @MimiG, @Eric... , @Merlin

@paradox : je suis d'accords sur le principe de ne pas appeler çà le diagnostique, toutefois c'est le terme utilisé par le corps médical, et de fait, le terme "commun" jusqu'à en trouver un qui le remplacera mieux

Ma petite explication et ma pierre: Ma fille a été diagnotiquée TSA (je vous passe le parcours du combattant) => déclencheur, ouverture des yeux, retour sur la famille avec les comportements de chacun qui sont typiques pour certains, questionements ( "et moi "?) , & je retrouve par hasard une amie, qui me questionne avec les bonnes questions, et je me retrouve sur APIE à me dire "vache... en fait c'est "normal" ? 😄
Pourquoi le diag ou non me concernant:
- 47 piges, ca ne va plus trop me changer la vie... Pourtant ça me donnerai des pistes pour éviter des eccueils, mieux réagir face aux facteurs de stress, mieux les identifier
- je pourrai être un exemple pour ma fille ainée, que ""oui, on peut avancer "avec" dans la vie"" (et la petite peut etre.... hérédité dans les neuro divergences, on en parle? oui@Merlin, c'est déjà quelquepart je vais chercher)
- pour le claquer dans la face des Nains Béciles qui pensent parfois que je suis "juste" un connards arrogant, alors que creuser et comprendre les choses sont une nécessité de mon schéma de pensée, un symptome, pas une lubie, et qu'utiliser le bon nom pour une chose est important
(anecdote: je veux dégager des guêpes, frelons et autres bestioles de voies ferrées, et je demande une intervention aux pompiers pour retrait d'hyménoptères... "ouais il se la pète, il pouvait pas dire guêpes ??? " BEN NON je ne pouvais pas, il n'y avait pas que des guêpes lol )
- pour trouver mieux ma place, celle où je me sent bien.

@zozotte, faire ses propres briques, carrément ! C'est un autre travail, encore.

@Mic, de ce que je comprends, dans votre cas, la question du diagnostique n'est pas "juste" une question entre vous et vous. Pour le coup, l'enjeu, la question ne me semble pas la même que pour un seul individu puisqu'elle fait intervenir, votre fille avec toutes les notions et les sentiments, les espoirs qui vont avec. Si vous estimez que votre diagnostique peut contribuer à ce qu'elle s'épanouisse et vous aussi dans votre relation avec, prenez cette brique en plus des autres...

@Mic, bien entendu ! Mais c'est mon éducation un peu vieille France ! Mais j'emploie ici le vouvoiment avec davantage de déférence que de distance, crois-le bien 😉

Tu exprimes beaucoup de choses en peu de mots et c'est là, je crois, une qualité de sagesse à laquelle j'aspire... Chercher les "bonnes" questions plutôt que de se satisfaire des réponses simples (simplistes ?), c'est aussi mon credo.

Il y a juste un point qui résonne de façon dissonante chez moi, c'est celui de ce qu'on appelle "échec". Ce sont des lectures, des conférences, des citations qui m'ont aidé à me poser des questions sur ceux que j'avais accumulé à la limite du syndrome de Diogène qui m'ont fait faire un petit pas de côté et un grand pas en avant.

Du coup, je te pose la question "connais-tu Charles Pépin ?"

Connais-tu cette phrase de Mandella : "Je ne perds jamais ; sois je gagne, soit j'apprends..."

Je me demande de plus en plus si dans ce qu'on appelle "échec", il n'y a vraiment "que" du ciment ou parfois aussi des pierres d'angle en granit qu'on prend en pleine tronche, certes, mais sur lequelles avec du recul on peut établir un socle sacrément robuste pour essayer de bâtir du solide et, soyons fous, peut-être même un colosse qui n'aura pas (ou plus) de pieds d'argile...

@Mic, je sens qu'on raisonne sur le même domaine de fréquences 😉 Et je me demande si tu ne mériterais pas de t'accorder de laisser résonner plus longtemps pour profiter et nous faire profiter de la note car elle me paraît juste... Juste un poil étouffée sur la fin, peut-être...

Merci ! Le dicton, pour le coup, je ne l'avais pas dans ma collec' 😉

J'ignore si Charles Pépin a dit ca, mais il a pas mal écrit sur l'échec, la rencontre et le passé...

Tiens, le passé, les murs... Pas un pet' de ciment, pas un pet' de mortier sur les murs cyclopéens et ça tient debout depuis des lustres... Au delà du mystère que cela suscite, je me demande s'il n'y a pas une métaphore quelque part...

Mais les romains ont inventé le béton et ils ont fait des trucs franchement pas dégueux et plutôt solides aussi !

Le mortier crée du lien, c'est bien aussi et c'est nécessaire, mais gare à la couche d'endui (d'ennui ? ) qu'on met pour lisser (policer ?)...

Oui, je sais j'articule mal, tout le monde me le dit. Même à l'écrit j'articule mal ! 😉

Merci @Eric...

Salut. 🙂

Désolé, je n'ai pas lu le fil, je viens juste répondre au post initial... Car oui, le sujet a été déjà plein de fois abordé selon cet angle de vue. (mais c'est pas grave, hein! Tous les nouveaux/velles ont carrément le droit d'en remettre une couche. 😄👍 Pas de problème. Appropriez-vous complètement la question. C'est normal!)

Donc, je réponds juste à la question de base, afin de nourir la diversité des profils. Si ça peut être utile, in fine. 🙂

citation :
Vous, oui oui là les lecteurs, c'est quoi VOTRE réalité, votre déclencheur? Votre choix diag / non Diag et la motivation de ce choix ?
Aucun. Absolument aucun, et je triche même un peu sur le sujet puisque le principe c'est de savoir précisément ce qui - à l'âge adulte - puisse motiver l'envie de traverser le "rubis con" (mauvais jeu de mots, évidemment 😅). Donc oui, aucun. Cette décision ne m'est jamais revenue à moi seul, de plein droit, et on a donc décidé de tout, à ma place. Comme ça peut se faire encore souvent, pour les jeunes et moins jeunes mineur(e)s, chez qui on pense détecter une potentielle douance (mot obsolète de mon époque 😊). Puis peu après le passage de tests, voilà qu'on donne un rendez-vous à tes parents - et toi, inévitable "paquet" à trimballer partout - et c'est alors qu'on te transmet - par rebond - le diag final, dont avec les années, tu as fini par flouter les contours. Pour moi, c'était il y a presque 40 ans. Ouais, déjà... 😅

A noter quand-même un détail qui a son importance et que le modeste recul de ma situation permet de percevoir, c'est que, je pense, - même si la théorie n'est pas fondée - qu'il y a ensuite une possible vraie divergence de voie de développement du fait de le savoir tôt ou pas, et que cela peut impacter conséquemment toute une trajectoire d'existence. Ainsi, en tant que moi-même, si on se place dans la fiction dystopique et parallèle de me savoir passer les primo-tests à présent, en 2024, en adulte, sans nul doute que mon approche du sujet serait radicalement différente (sans être pourtant davantage dans "La Grande Vérité"), de même que mon regard restrospectif sur moi-même serait probablement aussi bien altéré. En clair, je crois que la détection précoce 'favorise' une toute autre manière de se réapproprier son histoire personnelle parfois, et peut faire gagner ainsi du temps sur de nombreuses étapes de (re)construction du Soi.

Des bises.
En tous les cas, éternel et beau sujet que celui-là. 🙂
Courage à ceux/celles qui sont dans le creux de la question, comme si c'était le fond du ventre de la baleine.

Hiné.

citation :
Tu as l'esprit [qui] fait [le] con toi aussi?
Harf! Tout le temps... Je ne compte même plus les fois. 😋

citation :
Que de TS et de dépressions évitées si on avait un vrai accompagnement en France...
Juste à noter - sans jugement aucun - que le concept de Haut-Potentiel est plutôt franco-français.

[demi-humour >] Ainsi, ça voudrait donc dire que, selon effectivement ce que tu soulèves, il faudrait un meilleur accompagnement, ou bien qu'ailleurs*, ce genre de possible stigmatisation liée aux masses ne se fait pas, n'est pas même codé dans les moeurs sociales. 🤔 Auquel cas alors, ce ne sont plus quelques individus isolés qu'il faudrait soutenir moralement, mais plutôt toute une nation à refaire... Rhalala... Ça va en faire du boulot! 😅 (j'abandonne rien qu'à l'idée même d'y penser. 😵 > 😜)

* Oui, je sais, l'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté. C'est Karine Le Marchand qui le dit habituellement, parait-il. 😉

Hiné
(qui n'est pas toujours con pris, lui aussi... 😄)

Je réponds demain lol
Sur le tel ce n'est pas pratique. Mais merci a vous deux @Hinenao et @Leberger

@leberger 💚 vert, la couleur de l'Espoir... Merci Sylvain !
Vincent

"Que le meilleur de vous-même soit pour votre ami.
Qu'il y ait du rire dans la douceur de l'amitié et un partage des plaisirs.
Car c'est dans la rosée de choses modestes que le coeur trouve son matin et sa fraîcheur. "
Khalil Gibran
Merci pour tout. A bientôt peut-être. J'espère. Cela me fait vivre...

@Marvina: bonjour,
La réf de la porte verte, c'est volontaire???
"Derrière la porte verte est un film pornographique et psychédélique américain sorti en 1972. Il est considéré comme l'un des classiques du genre."

@Hinenao, merci pour ton retour, d'une grande justesse, sans à priori ni jugement, et toujours bienveillant 🙂 J'aime bcp ton humour, et plus ça va plus je me dis que nos similarités sont troublantes, comme pour d'autres, mais encore + avec toi.

@Marvina
Je me disais aussi, ça me paraissait incongru, et en même temps tellement dans le ton décalé de certains lol
et bien navré de la mérpise liée à mon inculture littériaire, et merci pour la référence ^^

Petite contribution/témoignage au sujet titre de ce fil de discussion ;

Il m'arrive parfois, si je l'estime approprié dans telle circonstance précise ou un echange social badin , de tenir informé mon interlocuteur du fait que je sois. HPQ ...( Q. = Quelque chose)) et atteint d'un TDA/H, dyslexie et autres joyeusetés ..
Mon intuition me permets de savoir si . ok, cette personne peut entendre ...
Et je donne quelques éclaircissements sur ces " troubles " du niveau que l'autre peut recevoir.
Presque toujours ...il/ elle m'indique alors ...qu'un de ses enfants, un membre de sa famille ou un de ses amis a les mêmes caractéristiques !

Toute cette aparté pour vous dire que je conclus toujours par cette phrase :
" C'est peut être des handicaps ..pl ... mais.je m'en tape ...Je prépare les prochains jeux para olympiques

Pour ramener sur le sujet et ma pierre a l'édifice, mais c'est dit bien mieux dans "trop intelligent pour être heureux", se faire tester c'est une affaire individuelle car certains ont peur d'être confirmés ou d'être au contraire 'cancellés'. D'autres en ont besoin pour savoir qui ils sont, peut être se comprendre, voire s'accepter.

Le savoir peut ne rien changer, ou tout, comme tout diagnostic (y compris médical lourd sauf que la l'ignorance n'a rarement des conséquences vitales).
C'est finalement jamais qu'une limite à la connaissance de soi qu'on repousse, ou pas.

Perso je l'ai pas fait, et j'hésite à me qualifier.
Mais s'il y a UN signal parlant (et gratuit) que j'ai repéré (et pour lequel j'aimerais opinions et confirmation - dommage qu'on puisse pas créer des votes ici), c'est le suivant :
Quand le sujet nous est évoqué directement pour la première fois, voire adressé personnellement, souvent (j'ai l'impression) on fond en larmes.
Pourquoi ?

[] @Mondialrelou , pour répondre à ta question, ,..je me permets une hypothèse, ou plutôt une comparaison :
D'entendre dire être HP(A,E,I,O,U et autres voyelles) entraîne peut être un quasi choc existentiel ...une réaction quo ne passe pas du tout par l'intellect.

Dans mon cas, il est probable que j'ai eu la même gamme de réactions émotionnelles que si l'on m'avait appris, à mon âge, que j'étais un enfant adopté ...par exemple !

@gilde c'est fou ! C'est exactement ce que je me suis dit ! Ça atteint fort l'intime, le self comme il est dit.
Ça n'explique pas totalement le côté émotif, pleure de la réaction. Est ce que l'identité est le sujet le.plus sensible dans l'homme ?
Ça serait bon de l'etudier et de le répandre dans notre monde où ça devient un sujet polarisant.

@Mic Carlos Tinoco (si tu ne connais pas, je te conseille sa chaine youtube qui est une introduction à ses bouquins, que je te conseille éventuellement si ce mec te touche autant qu'il m'a touché), Carlos donc, prétend que tant qu'on appréhendra le HPI sous le prisme de l'intelligence, on comprendra rien.
C'est d'abord et surtout un panel de caractéristiques psycho-affectives plus ou moins prononcées. L'intelligence, c'est annexe.

@Mic Merci en retour pour la rèf, j'irai voir quand j'aurai le temps (j'en ai plus trop).

Merci.

Pour revenir au "coeur" de son sujet, je ne suis pas demandeur.
Peut être est ce de la lâcheté - de savoir que je... J'allais écrire "que je ne suis rien", tu vois le biais cognitif 😅 Je veux dire par là que je n'ai pas de raison (mais en vrai j'aurais mis "d'excuse") pour être ce que je suis.

Je sais, un peu comme tu l'as écrit, Mic, non pas que je suis plus intelligent que la moyenne mais que beaucoup semblent plus cons que moi. La définition de la connerie étant flottante, ça entretient mon sentiment d'humilité (et aussi avec un D puisque c'est l'automne).

Savoir dans quelle mesure me dira quoi ? Que c'est normal que je me fasse rabouler par les recruteurs et que je sois bon que pour le 2x8. Ça j'ai compris.

Me dire que c'est normal que ma tête soit pétée de chansons, de lettres et de dialogues constants ?

Me dire que je peux pleurer mais finalement être un peu un vrai homme quand même ? (Et renforcer un espèce de biais social de curiste).

Non je ne vois pas. Ma vie est faite maintenant, c'est trop tard. J'ai fait la paix avec moi même, peut être un peu plus avec l'hypothèse d'un "isme".

J'ai assez à faire avec mes problèmes de deuils, d'éducation, de tendresse et de postérité (qui se tiennent la main bien fort en plus, la ronde des légumes), pour pas m'emmerder avec ça.

Voilà mon vote sur ton sujet, en espérant que je me fasse pas rejeter par la communauté 😱

Pour ma part, vu mon âge avancé, je ne vois aucun intérêt particulier à un quelconque test, diagnostic ou autre torture de neurones.
Cela changerait quoi à ma vie ?
J'y gagnerais des médailles en chocolat et une hyperglycémie avec ?
Les lettres HP gravées au fer rouge sur mon front avec en prime un tube de biafine?
Enrichir de nouveau les psys ?
Encore que là, j'aimerai bien consulter de nouveau ma charmante psychiatre et lui rendre le transfert que j'ai embarqué par inadvertance.

Plus jeune, peut-être ... non je plaisante !

Bonsoir,
to be diag or not to be diag !
Je suis allé faire un wais IV à 58 ans. J'en ai retiré un résultat qui est ce qu'il est. THPI. Dans la foulée, test d'hypersensibilité : HPE.
De l'autisme, mais pas trop. Je sais ressortir de mon noyau autistique facilement.
Et surtout un grand mélange entre linéaire et bordélique.
J'en ai retiré une certaine quiétude, enfin, je sais qui je suis. C'est confirmé, je ne suis pas un extraterrestre. Ouf !!!
Ce n'est que mon parcours. Chacun le sien (Et c'est mieux ainsi)
🥰

@Mondialrelou
HP: osef
C'est ce qui est à coté, sur lequel tu peux influer.
savoir qu'en + tu as TSA, ou TDA, ou Dys, ca te permet d'avoir les clefs pour ne pas passer pour un ET.

Par ce que soyons honnetes, on ne consultes pas pour un diag s'il n'y a pas autre chose que le HP, et c'est çà qui fait que tu es pris pour un ET, pas le HPi

@Mic
"Par ce que soyons honnêtes, on ne consulte pas pour un diag s'il n'y a pas autre chose que le HP, c'est ça qui fait que tu es pris pour un ET, pas le HPi.
Tsss, tsss, tsss.
Je suis d'accord @Mondialrelou. Ça peut dépendre de la hauteur du curseur de certaines caratéristiques ou du nombre de celles qui sont bien prononcées mais je t'assure, ça peut largement suffire.

Bonsoir,
@Mondialrelou, non, tu ne flingues pas l'ambiance. Je sais que je suis toujours un ET pour les autres, enfin, une grande majorité des autres. Même ici, parfois. L'important, c'est que je ne le sois plus pour moi, et cela me permet d'en parler, clairement. Et ceuxelles qui ne comprennent pas, tchao !
Et je n'ai toujours pas trouvé le sens de normal ! Le plus approché, pour moi, c'est dans la moyenne.
@Mic, je pense que si, la rassurance d'un test (je m'exprime à propos d'un test fait par un-e proffessionnel-le, expérimenté-e, pas de celui que tu remplis dans un magazine ou sur un site internet) peut être indispensable. Et attention, les caractéristiques HPxx et THPxx sont vraiment différentes, il y à un vrai changement d'échelle, de paragdime.
Le comportement "social" implique souvent une suradaptation, ce qui est épuisant. Si la personne ne peut pas se ressourcer TOUT le temps voulu, nécessaire, il y a risque grave de dérive. Et, me semble t'il, vu de ma confortable place de paysan, seul avec lui même autant qu'il le veut (et parfois un peu trop, mais bon, les THPI ne sont pas très nombreuses) c'est un peu la "maladie" civilisationnelle actuelle. Des Activités à gogo, pas le temps de s'ennuyer pour créer, batîr son immaginaire. Dommage ! Vraiment dommageable.
j'écris cela maintenant, que j'arrive doucement à la soixantaine, avec mon vécu de THPI, et père de 4 enfants tous HPI, et des itinéraires très différents, avec chacun leur problème de différence plus ou moins résolu et acceptée. Et pourtant, ils ont tous eu une grande liberté de choix d'activitées non imposées, stoppées si besoin. Mais toujours, la pression de l'éducastration nationale pour ne pas dépasser du rang. Et si l'enseignant est plus ouvert, c'est souvent les élèves qui prennent le relais pour éliminer le mouton arc en ciel.
bon, je m'égare, ce n'est pas le bon train....heu, fil
🥰