Vous avez dit... atypique ?

QI hétérogène, qui sommes nous ?

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QI hétérogène, qui sommes nous ?
Matty-sanle 31 janvier 2025 à 01:38

Comme vous le constatée je m'inclus dans ce sous groupe.

Avez-vous déjà fait des recherches sur cette spécificité, avez-vous des réf sur cette particularité ?
L'êtes-vous vous-même ?
Ça me titille d'approfondir cette spécificité.

Je ne fais pas nécessairement référence aux travaux de Revol & Co sur laminaire/complexe mais bien sur homogène/hétérogène au test.

Merci pour le partage à venir.

JimmyMarcole 31 janvier 2025 à 06:17  •   123947

Salut @Matty-san, 🙂

Je me suis amusé à me construire une image de mon intellect, ainsi que de la diversité d'organisations possibles, à partir de recherches faites depuis longtemps, sans pour autant avoir noté les sources.
J'avais synthétisé toutes ces images dans le sujet Facile ou difficile ?

Bonne lecture. @+ 😉

Matty-sanle 31 janvier 2025 à 17:04  •   123956

Bon après peu de recherche j'ai trouvé un truc bien scientifique comme certains y z'y aime.
1er enseignement, on (les hétéro QI) ne sommes pas plus à risque de troubles psy que les autres.. Ouf !
citation :
Nous avons confirmé les résultats de nos précédentes études chez des enfants français de 11 ans et demi : lorsque le QI augmente, les symptômes psychologiques n'augmentent pas. Par ailleurs, nous avons montré que l'hétérogénéité des indices de QI n'était pas non plus un facteur de risque de troubles psychologiques.Ce dernier résultat surprendra sans doute nombre de psychologues, tant ils observent souvent des QI hétérogènes chez les enfants qui ont des troubles psychologiques ou cognitifs. Il n'y a pourtant pas de contradiction : il est vrai que les déficits cognitifs et les troubles psychologiques peuvent entrainer des baisses de performance dans certains subtests, et peuvent donc faire baisser certains indices mais pas d'autres, induisant des écarts parfois importants. Simplement, les écarts entre subtests et indices sont fréquents aussi dans la population tout-venant (Labouret, 2022; Labouret & Grégoire, 2018), sans doute plus que la plupart des psychologues ne le réalisent (ils voient beaucoup moins cette population). Par exemple, dans le WISC-V français, seuls 34,8% des sujets n'ont aucun écart significatif entre leurs indices. Il n'y a donc aucune conclusion clinique à tirer du seul fait d'observer des écarts entre indices. Une mise en lien avec les difficultés rapportées par ailleurs et d'autres outils d'évaluation restent nécessaires pour établir des symptômes cliniques et permettre de formuler des diagnostics.

Reste à trouver d'autres caractéristiques.
J'm'y remets de ce pas.

JimmyMarcole 05 février 2025 à 18:07  •   124087

@Matty-san, comme les activités intellectuelles ne sont pas toutes au même niveau d'efficacité dans un intellect hétérogène, lesquelles estimes-tu les meilleures et les moins bonnes chez toi ?

Morporckle 06 février 2025 à 13:39  •   124101

Il y a aussi un biais important quand il y a un TDAH associé.
Sachant qu'en plus il y a pas mal de trouble psy ou de comportement chez les non diagnostiqués.
Impact entre autre sur la mémoire de travail.

Matty-sanle 06 février 2025 à 15:07  •   124103

@Morporck
Je reste assez (très) réservé sur les prétendues associations surdoué+troubles, syndromes, dys.
Combien d'entre nous se sont faits diagnostiqué ceci cela et autres psychoses avant que, Oh ! surprise, ben non il était seulement surdoué.
À décharge, nous avons cette capacité dans des circonstances de mise sous contraintes à manifester tel ou tel tendance ou manifestation, mais à la différence de personnes réellement ceci ou cela, supprimez la contrainte qui génère ses distorsions et encore une fois, Oh ! miracle ça rentre dans l'ordre. Ou même que la contrainte change de nature et hop le trouble change lui aussi.
Tient tient comme c'est bizarre. D'ailleurs en ce qui concerne spécifiquement le TDAH celui des surdoués est ... atypique. Non ? Sans blague ?!
Mais avec cette "mode" de la part de la psychiatrie de vouloir nous trouver à chacun un, syndrome, trouble, d'dys (cf la nouvelle organisation du DSM et plus encore du DSM/5TR) on devient tous potentiellement des victimes que "vous inquiétez pas on va vous prendre en charge", oui à coup de thérapies qui associées à des traitements médicamenteux marchent encore mieux ? Tient donc !
C'est drôle parce que parallèlement plus un état devient totalitaire plus le recours aux psy augmente et plus le nombre de penseurs, de philosophes, d'ethnologues, et autres anthropologues diminue.
Bon je m'éloigne du sujet initial.

@JymmiMarco
Non je ne sais pas comment est distribué mon hétérogénéité, mon test remonte à l'enfance. Mais je vais me pencher sur mon cas.

Morporckle 11 février 2025 à 21:49  •   124274

Je ne partage pas ton sceptisme mais chacun son opinion

Matty-sanle 11 février 2025 à 23:48  •   124291

@Morprck
J'entends, mais sur quoi se fonde ton opinion ?

gildele 12 février 2025 à 09:23  •   124298

@Matty-san, partageant les mêmes réserves que @Morporck,, sache que mon opinion personnelle ne se fonde que sur ...mon vécu au quotidien.

Confondre encore à 72 ans la gauche et la droite et à l'écrit, les lettres M et N , B et P ainsi que d'inverser l'ordre des voyelles doubles dans un mot ...cela fait il de moi un dyslexique - dysorthographie non diagnostiqué.. alors que le diplôme d'orthophonie n'a été créé qu'en 1964 et celui de pédiatrie bien plus tard encore ?

Cocher encore à 72 ans toutes les cases du quotidien d'un TDAH ... alors que ce trouble disparaît dans environ 65% /70% des cas vers la vingtaine, ou plus exactement lorsque le diamètre de la boîte crânienne est définitif et que le tout premier ouvrage d'un auteur français sur le sujet chez les adultes ( et qui n'était pas un traduction) date du début des années 2000
" Le TDAH chez l'adulte" du docteur Bange , un des très rares spécialistes à l'époque, qui consultait à l'hôpital St Anne et qui m'a .de suite, en fonction de sa pratique, reconnu porteur de ce trouble(") sache que je me suis ensuite tourné vers un neuropsychologue en libéral pour me faire faire, à mes frais, un test ( 1 h 30 et cher ) de confirmation qui s'est avéré positif ...car, bien évidemment, la psychiatre qui me suivait à l'époque en CMP avait refusé une ordonnance pour ce test, augmentant " Je ne veux pas agrandir le trou de la Sécu ! " ...

Bref ... Je réalise que ma réponse est fort décousue ...un peu vénère ...mais après tout, suis pt'ete pas HPQ, moi ? Va savoir..!
( HPQ ...Q pour " quelque chose)

Et puis vl'a tout...si tout ça sont des handicaps, je m'en tape !
L'ai déjà exprimé ailleurs sur ce forum :
Je m'entraîne pour être sûr le podium des prochains jeux paralympiques 😋

(*) Le TDAH étant un * trouble * et non une maladie, me semble que le mot diagnostic ne se justifie pas...

Morporckle 12 février 2025 à 17:14  •   124331

Je n'ai pas envie de débattre surtout que tes propres arguments se basent uniquement sur de l'interprétatif. Associer l'évolution de la médecin et la politique, mélanger la psychiatrie (bien que le terme de psychose de corresponde à rien de concret) qui concerne des malades comme les diabétiques qui se soignent avec des médecins et des médicaments, avec plus ou moins de succès et des troubles neuro développementaux qui sont un handicap (ou pas au final, cela dépend comment tu le compenses) comme de naître avec un bras en moins qui ne se traitent pas (sauf le methylphenidate qui marche pour certains TDAH) mais qui sont accompagnés pour apprendre justement à compenser ce handicap, et tout rejeter en masse et parlant en plus de "victimes" (de qui, de quoi, va savoir) .
HPI ce n'est ni une maladie ni un TND et cela n'immunise contre rien, ni le diabète ni la dyslexie.
Comme je le disais une opinion reste une opinion, je t'ai proposé une explication qui visiblement ne te convient pas et je n'ai aucune envie de développer.

Matty-sanle 14 février 2025 à 15:03  •   124437

citation :
Présentation des soins de santé mentale
... La plupart des études réalisées en la matière donnent lieu de croire que, pour les principales affections mentales, l'association de médicaments et de psychothérapie est souvent plus efficace que chacune des méthodes de traitement utilisée seule.

Vous est offert par Merck & Co, Inc., Rahway, NJ, États-Unis (appelée MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada) -- consacrée à la découverte de nouvelles thérapies et vaccins grâce à notre recherche de pointe pour améliorer la santé et sauver des vies dans le monde entier. En apprendre davantage sur les MANUELS MSD et notre engagement envers la Connaissance Médicale Mondiale.

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-mentaux

Psychiatrie : DSM-5, le manuel qui rend fou
La cinquième mouture de la "bible" des psychiatres divise les spécialistes : outil d'évaluation précieux ou instrument de fabrication des maladies mentales ?

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/05/13/dsm-5-le-manuel-qui-rend-fou_3176452_1650684.html

En allant à la source le côté interprétatif semble moins flagrant.
@Morporck

Matty-sanle 14 février 2025 à 22:55  •   124455

@gilde
On peut envisager deux scenari, séparés ou combinés,
Que des contraintes intériorisées très tôt sont toujours actives et donc les manifestations/expressions continuent,
Que tu as pris un pète au casque tout jeune, voir avant, et que si ton test est à plus de 2 écarts types tu pourrais être aspi de haut niveau.
Mais là je m'avance.


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